La résistance de Dimitris Koufontinas et la polarisation qu’elle a exacerbée montre que la résistance des prisonniers révolutionnaires est un enjeu central en Grèce. Les deux derniers procès en appel des membres de l’organisation “Lutte Révolutionnaire” se déroulent ces jours-ci. Dans les deux cas, la principale accusée est le camarade Pola Roupa. Le premier concerne les attaques à l’explosif le 10 avril 2014 contre la succursale de la Banque centrale européenne, la Banque de Grèce et le bureau du FMI, pour lesquelles elle a été condamnée à la réclusion à perpétuité. Le second concerne principalement le détournement d’un hélicoptère le 21 février 2016 afin de libérer le camarade Nikos Maziotis et d’autres détenus.
Pola est soumise à des transferts continuels de la prison de Thiva, où elle est détenue, à la prison de Korydallos où se déroulent les audiences. Chaque transfert implique la mise en quarantaine “covid” de 15 jours : c’est un moyen de l’empêcher d’interagir avec les autres prisonnières. Ces transferts sont dangereux : en février la vie de Pola a été mise en danger lorsque soin fourgon est entrée en collision avec une des voitures de police de l’escorte. Ce sont les représailles de l’État aux tentatives de la camarade d’organiser des protestations des femmes détenues dans la prison de Korydallos en mars 2020 afin que des mesures soient prises pour les protéger de la pandémie.
Le Secours Rouge International souhaitons un prompt rétablissement à Dimitris Koufontinas et exprime son entière solidarité avec la résistance des prisonniers révolutionnaires en Grèce.
Secours Rouge International
20 mars 2021